par Philippe Pellicier
Cette sortie s’est révélée très riche car il y a eu de la chaleur et de la pluie. Nous avons pubénéficier d’une grande poussée, avec le sous-bois piqueté d’amanites tue-mouche !
Voici quelques unes des espèces rencontrées :
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La Pézize orangée (Aleuria aurantia), avec sa très belle couleur abricot qu’on ne peut pas manquer, elle pousse à l’automne à même la terre.
– L’Amanite tue-mouche dans une forme avec le voile teinté de jaune, ce qui se voit bien sur le pourtour de l’anneau (Amanita muscaria f. flavivolvata).
– L’Amanite à volve épaisse (Amanita pachyvolvata) fait partie du sous-genre Amanitopsis, ces amanites n’ont pas d’anneau. Celle ci se caractérise par sa volve très épaisse, grise à l’intérieure, et dont les reste ornent le chapeau.
– Le Cortinaire purpurescent (Cortinariaus purpurascens) un cortinaire que l’on peut confondre avec un Pied bleu, sauf si l’on fait attention à la couleur rouille des spores et à la cortine, sorte de voile semblable à une toile d’araignée tendue entre le pied et l’extrémité du chapeau. Cela se voit très bien sur les jeunes exemplaires, ensuite la cortine tombe sur le pied, teintée de rouille par la chute des spores qu’elle à retenue.
– Le Cystoderme couleur d’amianthe (Cystoderma amianthinum) , se reconnaît son anneau ou plutôt à sa « chaussette » qu’on aurait enfilée depuis la vase du pied.
– Le Flammule penetrante (Gymnopilus penetrans) est fréquente sur bois mort ou brindilles plutôt de conifères. Elle se reconnaît à sa teinte orangée et à son pied coriace.
– L’Inocybe pudique (Inocybe pudica) doit son à sa couleur blanche qui se teinte de rouge sur les blessures ou au toucher avec l’âge. Ses lames se teintent avec la sporée dune couleur brun sale.
– L’Inocybe lilas (Inocybe geophylla var. lilacina) se reconnaît comme beaucoup d’inocybes à son chapeau chinois et à ses lames brun sale. Beaucoup ont une odeur spermatique comme lui. Il est assez élégant par ses formes et sa teinte.
– Le Lacrymaire velouté (Lacrymaria lacrymariabunda) pousse en touffes au sol et se reconnaît à son chapeau et sont pied gris-brun olivâtre couverts de méchules, et à sa sporée noire. Il est voisin des psathyrelles.
– Le Lactaire du sapin (Lactaria salmonicolor) possède un lait couleur carotte. On le confond avec la sanguin qui ne pousse que dans le Sud de la France et qui a un lait couleur sang.
– Le Mycène des fougères (Mycena epipterygia) pousse sans les mousses sur les débris végétaux et se reconnaît à son pied grêle, jaune, recouvert d’une gaine visqueuse, son chapeau gris brunâtre.
– Le Paxille enroulé (Paxillus involutus) un champignon dont les lamelles sont séparables du chapeau, la sporée est jaune et le bord du chapeau est enroulé, ce qui lui vaut son nom.
– Le Polypore faux-amadouvier (Phellinus igniarius) Surface du chapeau a bourrelets concentriques, gris clair a noir, face inférieure couverte de pores gris brunâtre. il pousse sur le tronc des feuillus particulièrement les saules et les bouleaux.
– La Russule à pied creux (Russula cavipes) est une petite russule grès grêle à chair molle et compressible, son chapeau va du gris bleu au rose en passant par des teintes verdâtres.
– La Russule améthyste (Russula amethistina) est une russule à chair douce avec un chapeau rose tirant au violacé en allant vers le centre qui jaunit avec l’âge. Ses lames deviennent couleur beurre à maturité.
– La Russule de fiel (Russula fellea) est une russule à chapeau jaune ocracé s’éclaircissant vers les bords. Sa chair et ses lames sont blanches. Elle dégage une odeur de pomme marquée.
– Le Tricholome luisant (Tricholoma pseudonictitans) de couleur brun fauve est visqueux sur le chapeau et blanc à jaune dans les lames, la chair de son pied jaunit au grattage. Il pousse sous conifères et sous feuillus.
– Le Bolet a chair jaune (Xerocomellus chrysenteron) se reconnaît à ses tubes et sa chair jaune, son chapeau brun et son pied est lavé de rouge.
Dans le sous-bois, de nombreuses mousses très luxuriantes à cause de l’humidité. Vocici la plume d’autruche (Ptilium crista-castrensis) à rameaux densément et régulièrement pennés, à extrémité formant une petite crosse très rigide au toucher.
À côté ou en mélange la mousse à étage (Hylocomium splendens) qui produit une nouvelle pousse chaque année ce qui donne l’aspect d’un étage supplémentaire.
Nous avons aussi observé deux fougères très semblables si l’on n’y prête pas attention :
– la Fougère mâle (Polystichum filix-mas) dont les frondes (= les feuilles) sont régulièrement doublement découpées en petits segments denté (= les pinnules). À la face inférieure on y observe les sores circulaires qui contiennent les sporanges qui libèrent les spores. les sores occupent toute la largeur des pinnules. Cette fougère n’a de mâle que le nom, rien à voir avec une question de sexualité.
– la Fougères des montagnes (Oreopteris limbosperma) qui lui ressemble beaucoup, mais ses pinunules sont moins arrondies et les sores à la face inférieure n’occupent que le bord de la feuille.
La liste complète des champignons se trouve dans l’espace adhérents.