Lors de mes vacances je suis allé visité à Amsterdam le jardin botanique avec ses serres et des élevages de papillons. Voici quelques uns des papillons que j’ai pu photographier.
Anartia amathea, un papillon commun en Amérique du Sud. Ici une femelle, le mâle étant écarlate au lieu de orange, mais je n’ai pas réussi à le photographier... Son cycle biologique semble mal connu mais les plantes hôtes des chenilles sont des Lamiacées et des Acanthacées d’après Wikipedia.
Le Monarque (Danaus plexippus) vit au Mexique et effectue une migration de plusieurs milliers de kilomètres pour atteindre l’Est de l’Amérique du Nord (USA et Canada). Il arrive qu’on le rencontre sur les côtes atlantiques en France ! Cette si longue migration pour un si petit animal a suscité beaucoup d’hypothèses. Les chenilles se nourrissent d’Asclépiade.
Un autre papillon des régions tropicales d’Amérique du Sud est Dryas iulia. Observez comme ses ailes sont étonnement allongées, ce qui est tout à fait étranger au papillons européens. Sa chenille se nourrit de Passiflore. il fréquente les bords de rivières, les lisières, bois claires et même les jardins.
Un des plus grands papillons, l’envergure peut atteindre 15-20 cm, le Morpho (Morpho peleides) On le rencontre le long des rivières en Amérique centrale et australe. Le dessus des ailes est d’un bleu étincelant, mais je n’ai pas réussi à le photographier... Vue la taille des ailes, les ocelles sont vraiment impressionnantes et on peut comprendre qu’elles puissent effrayer les éventuels prédateurs...
Dans ce jardin on peut aussi observer une curiosité : le Pin de Wollemi (Wollemia nobilis) un conifère de la famille de Araucariacées. C’est un arbre qu a été décrit en tant que fossile et en 1994 a été tourvé en Australie une population relictuelle d’individus sur pied ! La famille des Araucariacées était bien représentée au Jurassique et cette espèce est l’unique du genre Wollemia que l’on croyait disparu depuis plus de 130 millons d’années !
Le Pin de Wollemia d’Amsterdam est enfermé dans une cage ! excusez la photo !
Philippe Pellicier