Nous explorons les rives du Morel à Bellecombe. Le froid a fini par retardé la floraison ce qui fait que nous rencontrons peu de plantes fleuries. Nous nous concentrons sur les arbres. aux abords du torrent Peuplier noir (Populus nigra) et au-delà des berges une forêt de Pins sylvestres (Pinus sylvestris). Dans les fourrés le long du chemin nous notons : le Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), le Camerisier à balais ou Chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum), le Tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos), le Cerisier de sainte-Lucie ou Bois de sainte Lucie (Prunus mahaleb), le Merisier (Prunus avium), le Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia), le hêtre (Fagus sylvatica), l’Érable plâne (Acer platanoides), le Charme (Carpinus betulus) qui se reconnaît à ses feuilles doublement dentées, le Noisetier ou Coudrier (Corylus avellana), l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), l’Épine-vinette (Berberis vulgaris), la Coronille arbrisseau (Hippocrepis emerus), la Viorne obier (Viburnum opulus), le Troëne (Ligustrum vulgare) et le Châtaignier (Castanea sativa).
Sur le bord du chemin nous observons les restes de l’année dernière de Carlines communes (Carlina vulgaris) et de jeunes pousses du rare Gaillet glauque (Galium glaucum). D’autres plantes plus typiques des sous-bois : L’Euphorbe douce (Euphorbia dulcis), la Violette de Reichenbach (Viola reichenbachiana), la Laîche digitée (Carex digitata). Cette plante a les feuilles marquées de stries noires : ce sont les sores d’un champignon parasite (un charbon) assez fréquent sur cette laîche et sur d’autres : Schizonella melanogramma. Le nom populaire de charbon vient des spores noires qui en masse ressemble à du charbon.