La pluie n’a pas empêché notre équipe de dix personnes de faire la sortie prévue à Saint-Marcel sous un parapluie, mais nous n’avons pas atteint le rocher du Siaix.
Nous avons herborisé en bordure de la « route sarde ». Les arbres et les arbustes de ce bas de versant exposé ont attiré notre attention... En ce début de saison nous peinons parfois à retrouver des noms qui nous semblent loin dans notre mémoire : le troëne (Ligustrum vulgare), l’érable champêtre (Acer campestre), la coronille arbrisseau (Hypocrepis emerus), dans la falaise l’amélanchier (Amelanchier ovalis)... Dans le talus les violettes sont déjà défleuries mais nous remarquons la violette des collines (Viola collina), qui n’est pas la plus commune. Le sainfoin (Onobrychis viciifolia) contrairement à l’Astragale de Montpellier (Astragalus monspessulanus) n’est pas encore en fleur. Des stipes (Stipa eriocaulis) commencent à peine à montrer leurs arêtes qui ne paraissent pas encore plumeuses. Le polygale faux buis (Polygala chamaebuxus) et le polygale à toupet (Polygala comosa) sont tous deux en fleurs tandis que la potentille printanière (Potentilla neumanniana) a perdu tous ses pétales... Nous observons aussi sur les cailloux du bord du chemin les rosettes de Ptychotis heterophylla que plusieurs d’entre nous ne connaissent pas et qu’ils ont pris pour la petite sanguisorbe !
De retour vers nos voitures nous observons un arbre planté que nous pouvons déterminer comme l’olivier de Bohême (Eleagnus angustifolia) qui est bien présent sur la côte méditerranéenne. Il est en bouton et nous reviendrons le photographier quand il sera en fleurs et en fruits...
Notre but était d’atteindre le rocher du Siaix, mais nous y renonçons remettant à la semaine suivante la visite de ce site et de sa pelouse sèche que nous avons déjà eu l’occasion de visiter par le passé...