C’est dans la soirée d’une des premières journées de chaleur que nous nous retrouvons une douzaine de personnes pour cette première herborisation du lundi. Il est déjà un peu tard car beaucoup d’annuelles sont déjà en fruit comme l’Holostée en ombelle (Holosteum umbellatum) dont il ne reste plus que les tiges sèches sumrontées de leur ombelle de à quelques rayons. Le Lamier amplexicaule (Lamium amplexicaule) n’a pas plus aucune fleur et commence à jaunir.
Nous notons la plupart des plantes communes que l’on peut trouver aux abords des zones cultivées, mais aussi de l’autre côté du chemin une lisière d’un bois sec. La Chondrille à tige de jonc (Chondrilla juncea) attire l’attention avec sa tige hérissé de poils raides à la base et ses feuille caulinaire linéaire, celles de la base évoque un pissenlit. Nous remarquons la différence entre le Salsifis des prés (Tragopogon pratensis subsp. orientalis) et le Salsifis trompeur (Tragopogon dubius). Le second se distingue par la tige élargie sous le capitule et des ligules ("les pétales") plus courtes que les bractée du capitule ("les sépales").
Nous observons quelques papillons parmi lesquels l’Azuré des coronilles dont la chenille se nourrit de la Coronille bigarrée (Securigera varia). Il est d’un beau bleu brillant sur le dessus des ailes et bleu clair au dessous avec des ocelles noires, quelques ocelles bleu scintillant et des bandes oranges sur la totalité du bord des ailes.
Nous nous arrêtons sur une armoise qui passe pour l’armoise commune mais qui ne pousse pas en touffes, mais a une tige souterraine qui donne des populations gazonnantes. De plus elle est odorante au froissement : l’Armoise des frères Verlot ou Armoise de Chine (Artemisia verlotiorum). Elle fleurit en automne alors que l’Armoise commune fleurit en été.